Mon parcours scolaire de collégienne se termine cette année. Pour mon examen final j’ai décidé de développer un sujet qui me tient à coeur: la peur. C’est un sentiment étrange, instinctif et naturel que tout le monde connaît. Je l’ai choisi parce que c’est un sentiment que beaucoup de gens n’osent pas montrer. On peut avoir peur pour des raisons différentes: comme la guerre par exemple, les séismes fréquents ou simplement la décéption amoureuse, la perte d’un être cher. J’aimerais exprimer ce que d’autres personnes n’osent pas dire.
Dans la littérature française Charles Baudelaire a été l’un des poètes les plus sensibles au sentiment de peur et d’angoisse comme il le décrit dans certaines poèmes dans “Les Fleurs du Mal”.
La peur pour Baudelaire est un abîme, les paroles prononcées pendant la journée, se transforment la nuit en un gouffre qui engloutit l’individu.
Charles Baudelaire est né à Paris le 9 avril 1821. Quand il a six ans, son père meurt. Sa mère se remarie un an plus tard avec le général Aupick. Il refuse cette union et sera toujours en opposition avec ce militaire. Il entre au lycée Louis le Grand à Paris et il se fait remarquer pour son caractère rebelle.
Sa famille, qui n’apprécie pas la vie dissolue du jeune homme, le pousse à embarquer à bord d’un paquebot pour les Indes.
Baudelaire retourne à Paris en 1842 et rencontre Jeanne Duval qui devient sa maîtresse. Il devient journaliste et critique d’art.
En juillet 1857, Baudelaire publie son oeuvre majeure: “Les Fleurs du Mal”. Ce recueil de poèmes est condamné “pour outrage à la morale publique et aux bonnes moeurs”.
En 1867, il meurt d’abus d’alcool et d’autres drogues et à cause de la syphilis.
La poésie de Charles Baudelaire est la plus haute expression du Symbolisme, un courant littéraire né en France à la fin du 19ème siècle.
Selon les symbolistes, on ne peut pas tout comprendre et expliquer par la science; le monde est mystérieux, plein de signes que le poéte doit découvrir. Le poète va saisir les profondeurs de l’âme humaine, dépassant la réalité perceptible par les sens, en utilisant des images floues, des mots qui ne sont pas descriptifs mais évocateurs, semblables à la musique.
Les Fleurs du Mal représentent le beau que seul l’art peut créer; la tache du poéte est “d’extraire le beauté du Mal” qui est symbole de la corruption et de la dégradation de la société. Le thème de les Fleurs du mal est le voyage intérieur de l’homme qui voué à l’intéret économique, tente de se réfugier dans les “paradis artificiels”. Il découvre ensuite qu’ils ne peuvent donner qu’une brève illusion de liberté et que le mal réapparait continuellement, alors il crie sa colère contre tout ce qui l’entour, mais surtout contre Dieu et, enfin, il comprend à quel point la réalisation de ses idéaux son parallèles à la fin de la vie.
Ce combat provoque une angoisse existentille chez le poéte, une profonde mélancolie. Tout cela pousse le poéte à se rèfugier dans “l’idéal”, un monde divin, fait de voyage imaginaire qui se transforme souvent en déception.