Le sujet que j’ai choisi pour mon parcours interdisciplinaire est: les addictions.
m’a attiré parce que plus que jamais il fait chaud aujourd’hui, surtout pour des adolescents comme moi.
L’adolescence est connue pour être une période assez difficile pour diverses raisons liées au caractère et aux changements physiques.
Au cours de cette phase délicate de la croissance, les structures cérébrales adoptent une morphologie définitive et peuvent être très dangereuses si elles sont compromises par des formes pathologiques de dépendance.
D’un point de vue neurobiologique, l’encéphale se modélise en acquérant des structures cognitives, relationnelles et affectives qui façonneront la vie adulte.
J’ai lu que des distorsions dans le développement de ces structures peuvent déclencher une propension plus facile à la dépendance.
Aujourd’hui nous les jeunes sommes victimes de NOMOFOBIA, un néologisme qui indique notre malaise lorsque nous ne sommes pas connectés.
Tablette, Smartphone, PC sont désormais un prolongement physique de l’homme qui, s’il en est privé même pour une courte période, peut manifester de la colère, de l’agressivité et des troubles de l’humeur d’une certaine gravité.
Mais pourquoi cela se produit-il?
Les chercheurs ont émis l’hypothèse que la perte collective de la fonction imaginative, du rêve, de l’invention et aussi de la capacité de s’ennuyer (l’ennui est une ressource incroyable pour l’esprit) ont facilité cet attachement maladif à des outils rapides, pragmatiques, efficaces mais technologiques hélas, ils étouffent les émotions les plus authentiques de l’homme, mais surtout de nous les jeunes.
Désorientés, sans références positives (malgré les appels constants de parents et de professeurs), nous souhaitons remédier ici au sentiment de vide par des solutions miraculeuses telles que la drogue, l’alcool et les dépendances en général.
La consommation de drogue est très répandue chez les jeunes: la plupart des décès (accidents, meurtres ou suicides ) chez les jeunes de 15 à 24 ans sont dus à l’abus d’alcool, au tabagisme ou à la toxicomanie . On peut s’initier à la consommation d’alcool et de drogues par curiosité , pour vivre de nouvelles expériences, ou bien pour fuir ou surmonter des difficultés personnelles .
Qu’est-ce que la drogue?
C’est un produit chimique modifiant certaines fonctions mentales , si on la prend.
Il y a un autre aspect important de l’utilisation de drogues, beaucoup plus caché. La propriété de certaines substances de “communiquer” au cerveau humain, appellée le “renforcement positif”: en d’autres termes, il s’agit de la capacité d’une substance à conditionner le cerveau à répéter son utilisation au fil du temps.
Comment fonctionnent les drogues?
Les substances connues comme drogues d’abus agissent toutes pour que le cerveau s’en souvienne.
Dommages causés par la drogue
La toxicomanie est un risque, mais outre la dépendance, les dangers de la drogue sont plusieurs: des lésions permanentes dans le cerveau; des effets indésirables temporaires après l’utilisation (par exemple hallucinations, crises de panique); la mort (par la combinaison de plusieurs substances, par surdose, par des réactions inattendues); risque d’altération du comportement pendant l’utilisation (agressivité, désinhibition). Le chemin conduisant à la drogue est l’un des plus dangereux et des plus difficiles à quitter. On commence par curiosité, parfois pour ne pas se sentir inférieurs à qui que ce soit et on finit par ne plus pouvoir s’en libérer.
On entend souvent dire que la drogue “brule des cellules”. Est-ce que c’est vrai? Eh bien non, mais les cellules nerveuses ne vont pas se reproduire de la meme facon que d’autres cellules du corps humain, il faut en prendre soin!